En tant qu’universitaires, enseignant·es et travailleur·euses universitaires, nous tenons à rendre publique notre très forte inquiétude face aux nouvelles alarmantes qui nous parviennent du Nicaragua et qui montrent une nouvelle escalade de l’offensive que le régime Ortega-Murillo a lancée contre les universités nicaraguayennes.
Depuis la fin de l’année 2020, se prévalant des réformes de la loi générale sur l’éducation et de la loi sur l’autonomie des établissements d’enseignement supérieur, plus de 26 universités ont été fermées et leurs biens, confisqués. Avec les biens de certaines de ces universités, de nouvelles universités publiques ont été créées sans suivre les procédures établies à cette fin, ce qui a aggravé la situation de confusion et d’anxiété pour les étudiant·es qui existait déjà dans le sous-système d’enseignement supérieur du pays. Cette fois-ci, un nouveau seuil a été franchi dans les actions menées depuis des années pour menacer, affaiblir, isoler et finalement fermer l’une des universités les plus importantes du pays, l’Universidad Centroamericana (UCA).
Comme le signale la Province centraméricaine de la Compagnie de Jésus dans un communiqué daté du 16 août 2023, « les graves accusations portées contre la UCA dans l’avis officiel émis par le dixième tribunal pénal du district de Managua le 15 août 2023, dans lequel elle est qualifiée de « centre de terrorisme » et accusée d’avoir « trahi la confiance du peuple nicaraguayen » et d’avoir « transgressé l’ordre constitutionnel, l’ordre juridique et l’ordre régissant les institutions d’enseignement supérieur du pays », sont absurdes et mensongères. » Nous partageons d’autant plus cet avis qu’aucun organisme judiciaire juste et indépendant n’a présenté de preuves étayant ces accusations.
Sur la base de ces accusations, l’ordre a été donné de geler les comptes bancaires, d’exproprier les biens ainsi que la prise en main de facto par le Conseil national des universités (CNU), devenu l’organe de l’État de répression et de soumission des universités à un contrôle politique absolu. Non content d’entériner, de manière irrespectueuse et irresponsable, l’extinction de la UCA, le CNU s’est empressé de nommer de nouvelles autorités pour diriger l’université sans le soutien ou l’accord de la communauté universitaire de l’UCA.
Au cours de ses 63 années d’existence, la UCA est devenue l’une des principales, voire la principale, université du Nicaragua et elle est considérée comme un modèle du type d’université qu’il faudrait instaurer dans les pays pauvres dotés de systèmes éducatifs médiocres, de démocraties faibles et de modèles de développement fondés sur l’extractivisme et l’offre d’une main-d’œuvre bon marché. La UCA a démontré qu’il est possible de proposer un enseignement supérieur de qualité à tous les secteurs de la population et de contribuer à la création d’un modèle de développement véritablement humain et durable.
Depuis sa fondation, en 1960, la UCA a contribué au développement de la science et de la recherche au niveau national et international, en offrant aux jeunes et aux professionnel·les une formation académique complète avec des critères d’excellence et fondée sur des valeurs humanistes. Cette vision a conduit cette institution à devenir un espace de débats ouverts et de promotion des droits sociaux et politiques pendant les années de la dictature de Somoza.
Pendant les années 1980, la UCA a préservé ses principes fondateurs et a maintenu des rapports de respect avec les nouvelles autorités, alors que certaines des décisions prises par les instances de direction de l’éducation supérieure de l’époque avaient porté atteinte à la structure et au fonctionnement de la UCA.
Depuis sa création, la UCA a été le siège et a activement soutenu le travail de l’Académie des sciences du Nicaragua, qui n’a jamais reçu le soutien de l’État et qui a finalement été fermée comme des milliers d’autres organisations civiles à but non lucratif.
Grâce à ses centres et instituts de recherche et d’intervention sociale, la UCA a investi des domaines tels que l’éducation, le développement durable, l’histoire régionale, la science et a fourni des services sociaux tels que des conseils juridiques et un soutien psychologique, tant à la communauté éducative qu’à la société en général.
Elle a également joué un rôle important dans les processus de dialogue, de promotion de la paix et de reconnaissance du multiculturalisme après le conflit armé des années 1980. Son recteur avait été invité, avec l’accord du gouvernement de Daniel Ortega, à participer à la recherche d’une solution pacifique pour la grave crise sociopolitique qui avait éclaté en avril 2018.
En 2010, le World University Ranking, publié chaque année par le Conseil national espagnol de la recherche, a classé l’Université centraméricaine du Nicaragua au premier rang des 52 institutions et centres d’enseignement supérieur opérant alors au Nicaragua. Elle figure également parmi les dix premières sur la longue liste des universités d’Amérique centrale.
En 2012, la UCA a obtenu une autre reconnaissance académique importante lorsqu’elle a été incluse par le classement Quacquarelli Symonds (QS) dans la liste des 250 institutions considérées comme les centres d’enseignement supérieur les plus prestigieux de la région latino-américaine, où opèrent plus de 7 000 établissements d’enseignement supérieur, dont près de 2 000 sont des universités. L’UCA est la seule université nicaraguayenne à figurer sur cette liste.
Tout au long de son histoire, la UCA a été un espace internationalement reconnu pour la production de connaissances, relié à différents réseaux internationaux qui relient des centres universitaires en Amérique latine, en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.
Tout ce qui qui précède met en évidence les intentions du régime Ortega-Murillo de fermer tous les espaces qui encouragent la pensée critique, le libre échange d’idées et le débat éclairé sur les questions qui préoccupent le pays. Le projet d’Ortega d’instaurer au Nicaragua une dictature dynastique, égale ou pire que celles qui ont plongé les pays d’Amérique latine dans la douleur et le marasme pendant de nombreuses décennies, ne fait plus aucun doute. Les universités libres et autonomes n’ont pas leur place dans ce projet et c’est pourquoi ils veulent détruire la UCA.
En tant qu’universitaires, nicaraguayen·nes ou d’autres pays, nous, qui avons eu le privilège de connaître et de travailler avec des collègues de la UCA ou qui connaissent sa trajectoire, parce qu’elle a été un exemple pour ceux qui veulent construire des institutions éducatives libres et engagées dans l’avenir de nos pays, nous voulons faire entendre notre protestation face à ce qui se passe actuellement au Nicaragua et nous appelons les organisations universitaires, les conférences des recteurs, les professeurs et les étudiants du monde entier, les hommes et les femmes épris•es de justice, de paix et de liberté, à condamner le régime d’Ortega-Murillo pour ses attaques insensées contre les universités nicaraguayennes.
Nous soutenons et reprenons les demandes de la Province centraméricaine de la Compagnie de Jésus adressées au régime Ortega-Murillo :
1. que la mesure sévère, brusque et injuste adoptée par « la justice » soit immédiatement annulée et corrigée ;
2. qu’il soit mis fin à l’agression gouvernementale grandissante contre l’Université et ses membres ;
3. qu’une solution rationnelle soit recherchée dans laquelle priment la vérité, la justice, le dialogue et la défense de la liberté académique.
Compte tenu de la manière arrogante et irrespectueuse dont les autorités nommées par le CNU se sont présentées sur le campus de l’UCA, nous exigeons le respect de l’intégrité physique et de la liberté de tous les personnels de la UCA. Nous exigeons le respect de la stabilité de l’emploi de tout le personnel académique et administratif et la remise rapide des dossiers académiques à tous les étudiants qui en font la demande.
Nous appelons la communauté universitaire internationale à être attentive aux événements au Nicaragua, à élever la voix en signe de protestation et à exprimer sa solidarité avec la UCA par des actions concrètes.
Aujourd’hui, plus que jamais, la devise avec laquelle le Dr Mariano Fiallos Gil, « père de l’autonomie universitaire » au Nicaragua, avait entrepris la lutte pour l’autonomie des universités et pour leur transformation en institutions engagées envers la nation qui les accueille et les soutient doit être entendue :
« POUR LA LIBERTÉ DE L’UNIVERSITÉ ».
Centres universitaires, groupes et collectifs :
Institut d’études régionales de l’Université d’Antioquia (Colombie)
Institut en sciences socio-humanistes de l’Université Rafael Landívar (Guatemala)
Institut de politique du développement, Université d’Anvers (Belgique)
Institut de Hautes Études de l’Amérique latine (IHEAL), Université Sorbonne Nouvelle
Géraud Magrin, au nom de l’Unité Mixte de recherche PRODIG
Groupe de travail du Conseil latino-américain en sciences sociales (CLACSO) “Genre, (in)égalités et droits en tension”
Groupe de travail du CLACSO “Frontières, régionalisation et globalisation”
Groupe de travail du CLACSO “Ecologie(s) politique(s) depuis le Sud / Abya-Yala
Université de la terre de Puebla (Mexique)
Collectif Utopía, Puebla (Mexique)
Geobrujas – Communauté de gérographes, Mexico (Mexique)
Institut latino-américain d’études pour la paix et la coexistence citoyenne (ILEPAZ), Mexico (Mexique)
Iniciative Ponts pour les Etudiants du Nicaragua (IPEN), Costa Rica
Centre d’études et de promotion de l’égalité des genres Flora Tristan, Université nationale de Misiones (Argentine)
Alba Sud, Barcelona
Aula abierta, ONG pour la défense des universités en Amérique latine
Association of World Citizens (AWC)
Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT - Université Toulouse – Jean Jaurès)
Centre tricontinental - CETRI
Allemagne
Dr. Damien Krichewsky, sociologue, Université de Bonn
Argentine
Horacio Tarcus, historien
Carmen Elena Villacorta, Université nationale de Jujuy (Unju), Articulation centraméricaine O Istmo (Argentine)
Belgique
Bernard Duterme, directeur du CETRI (Centre tricontinental), UCL Louvain, sociologue et journaliste. Ancien coopérant universitaire à la UCA
Geoffrey Pleyers, professeur de l’Université catholique de Louvain
Éric Toussaint, docteur en sciences politiques des universités de Paris 8 et de Liège
Pierre Galand, Président de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT-Europe), AISBL, Professeur émérite de l’Université libre de Bruxelles (ULB)
Marleen Goethals, master en planification urbaine et spatiale, groupe de recherches sur le développement urbain, unité de recherches ISTT, Université d’Anvers
Devanshi Saxena, Docteur, chercheuse, et maître de conférences, Faculté de droit, Université d’Anvers
Brésil
Salvador Schavelzon, professeur à l’Université fédérale de São Paulo
Ana Mercedes Sarria Icaza, Professeure, Université Fédérale de Río Grande do Sul, Porto Alegre
Vera Bornstein, professeure, Ecole Polytechnique (EPSJV), Fondation FIOCRUZ
Humberto Meza, docteur en sciences politiques. Chercheur à l’université fédérale de Rio de Janeiro
Canada
Anne-Emanuelle Birn, MA, ScD, professeure, études de développement global et santé globale, Université de Toronto
Ruth W. Millar, autrice, ancienne journaliste et libraire
Chili
Pablo Abufom, chercheur à l’Institut d’études anticapitalistes Alternativa, éditeur de la revue Posiciones
Juan Cornejo Espejo
Colombie
José Luis Socarrás Pimienta, doyen de la Faculté des études du patrimoine culturel
Maria Lucia Rapacci Gomez, professeure, Pontificia Université Javeriana, Bogota
María Margarita Echeverry B., professeure, Pontificia Université Javeriana, Bogota
Luis Ramírez Zuluaga, enseignant, Institut d’études régionales (INER), Université d’Antioquia
Sara Yaneth Fernández Moreno, enseignante, activiste féministe colombienne, en exil
Catalina Toro, professeure associée au département, groupe Politique et droit environnemental - A - Colciencias, Faculté de droit, sciences politiques et sociales, Université nationale de Colombie
Costa Rica
Dr. Mario Zúñiga Núñez, Université du Costa Rica, groupe de travail CLACSO “Violences en Amérique centrale”
Dra. Denia Román Solano, professeure et chercheuse à l’Uiversité du Costa Rica, groupe de travail CLACSO “L’isthme centraméricain : perspectives épistémologiques périphériques” O Istmo - Articulación Centroamericanista
Dr. Onésimo Rodríguez Aguilar, directeur du Centre de recherches anthropologiques (CIAN), enseignant Ecole d’anthropologie de l’Université du Costa Rica
Abelardo Morales Gamboa, Université nationale du Costa Rica
Carlos Sandoval García, Université nationale du Costa Rica
Sergio Salazar Araya, Professeur associé et chercheur du Centre de recherches et d’études politiques (CIEP), Université du Costa Rica
M.Sc. Carolina Sánchez Hernández, Ecole de sociologie, Université nationale du Costa Rica
Celia Barrantes Jiménez, professeure intérimaire, Ecole d’anthropologie de l’Université du Costa Rica
Dr. Jorge Rovira Mas, professeur émérite de l’Ecole d’anthropologie de l’Université du Costa Rica
María Esther Montanaro Mena, fonctionnaire, Université du Costa Rica
Óscar Montanaro Meza, professeur retraité, Université du Costa Rica
Claudine van Gyseghem Szabo, professeure retraitée d’anthropologie, Université du Costa Rica
Saray Córdoba González, professeure retraitée, Université du Costa Rica
Eugenia Solís Umaña, professeure retraitée, Université du Costa Rica
Dr. Alexis Segura Jiménez, Coordinateur du Doctorat en Sciences sociales, Université nationale du Costa Rica
Elthon Rivera Cruz, Président IPEN
Danemark
Susanne Lysholm Jensen, Université Syddansk, Centre universitaire Roskilde (RUC), , UPOLI, Nicaragua
Else Mikél Jensen, master espagnol, Université de Aarhus
Alejandro Parellada, IWGIA (Organisation internationale de défense des droits des peuples autochtones)
Gorm Rasmussen, écrivain et journaliste, membre du PEN
Gertrud Permin
Cæcilie Lassen, professeure, Hvidovre Gymnasium
Jan Franck, conseiller financier
El Salvador
Dr. Carlos Gregorio López, enseignant licence d’histoire, Université du Salvador
Karina Esther Grégori Méndez, GT Féminismes, résistances et processus d’émancipation-CLACSO, Association centraméricaine de sociologie-ACAS
Jorge Alberto Juárez Ávila, historien
Espagne
Fernando Harto de Vera, ancien vice-recteur de la Facuté de sciences politiques de l’Université Complutense, Madrid
Jaime Pastor, professeur de sciences politiques et éditeur de la revue Viento Sur
Marcos Roitman Rosenmann, enseignant, Université Complutense, Madrid
Juan José Tamayo, secrétaire général de l’Association espagnole de théologiens et théologiennes de la chaire de théologie et sciences des religions Ignacio Ellacuría, Université Carlos III, Madrid
Lola Cubells Aguilar, professeure de droit constitutionnel, Université Jaume I (Castellón de la Plana)
Teresa Virgili Bonet, professeur de politique économique, Université de Barcelone, docteur honoris causa de l’UNAN Managua
Benjamín Bastida Vilâ, professeur émérite de l’université de Barcelone, Honoris causa de l’UNAN Managua
Dra. Aurelia Mañé-Estrada, Université de Barcelone
Carmen de la Cámara, Professeure retraitée de l’Université de Barcelone
Rafael Grasa Hernández, professeur de relations internationales à l’Université Autonome de Barcelone
Francesc Carmona Pontaque, Professeur, Département de microbiologie, génétique et statistiques, Faculté de biologie, Université de Barcelone
Xavier Martí González, Professeur associé d’Économie Mondiale, Université de Barcelone
Albert Puig, Professeur, Universitat Oberta de Catalunya
Elena Gomis Bertrand, professeure de Mathématiques en Instituts d’enseignement secondaire, Catalogne
Miren Etxezarreta, professeure retraitée d’économie appliquée, Université Autonome de Barcelone
Francisco Javier Bastida Vilá, professeur de la Faculté de Médecine, Université de Barcelone
Juan Carlos Palacios Cívico, Université de Barcelone
M. Dolors Forns Serrallonga, Psychologue clinique, professeure titulaire de la faculté de Psychologie, Université Autonome de Barcelone
Carlos Comas Giralt, docteur en économie, enseignant retraité de l’université Ramón Llull, professeur à la UCA pendant 10 ans
Roser Solá Montserrat, docteure en histoire, professeure retraitée de ESADE, professeure à la UCA pendant 10 ans, Vice-Rectrice de la UCA de 2001 à 2004
Victòria Soldevila Lafon, Groupe de recherche Industrie et Territoires (GRIT), Département d’économie - CREIP, Université Rovira i Virgili
José Ignacio González Faus, Fondation Lluís Espinal, Catalogne
Sara Porras Sánchez, professeure de sociologie, Université Complutense, Madrid
Omar de León Naveiro, S.D. économie appliquée, publique et politique, Université Complutense, Madrid
Rafael Díaz-Salazar, Faculté de sciences politiques et sociologie, département de sociologie appliquée, campus de Somasaguas, Madrid
Rafael Ruiz Andrés, professeur de sociologie, Université Complutense, Madrid
Ph.D. Juan Ignacio Alfaro Mardones, enseignant et chercheur, Asturies.
Amparo Madrigal, docteur en psychologie sociale de l’université de Valence et ancienne diplômée en psychologie de l’Université centraméricaine du Nicaragua (UCA)
Miquel Cubero Balboa, enseignant et prêtre ; Paroisse de S. Juan Evangelista de l’Hospitalet del Llobregat
Ferran Macipe Catalan
États-Unis
William I Robinson, professeur émérite de sociologie, Université de Californie, Santa Barbara
Samuel Farber, professeur émérite de sciences politiques, Brooklyn College, Université de New York (CUNY)
Mary Ellsberg, directrice de l’Institut global des Femmes (Global Women’s Institute), Washington DC
Mary Anne Mercer for Health Advocacy International, Seattle, Washington USA
Dr. Julia Ahmed, consultante indépendante (Sexual Reproductive Health & Rights ; Mainstreaming Gender Equality & Health System Strengthening)
Dr. Samira Marty, Université de Binghamton
Jorge Mauricio Herrera Acuña, Mellon Faculty Fellow, département d’espagnol et portugais, Dartmouth College (Hanover)
Ignacio Ochoa, études latino-américaines, Université d’État de San Diego
Dr. Tom Hare, Université de Notre Dame
María Estela Rivero Fuentes, Docteur en droit, Alliance de recherche sur l’Amérique centrale (CARA) Codirectrice de l’Institut Pulte pour le développement mondial, Université de Notre Dame
France
Michael Löwy, directeur de recherche émerite, CNRS
Eleni Varikas, professeure émérite, Paris 8
Henri Saint-Jean, docteur en psychologie sociale laboratoire Clipsy de l’université d’Angers, ancien formateur au CEFORSE de Managua
Robi Morder, chercheur associé au Laboratoire Printemps, Université Paris-Saclay
Jean Malifaud, professeur de mathématiques retraité, Université Paris-Jussieu
Hubert Krivine, physicien
Antoine Hollard, professeur honoraire en classe préparatoire aux écoles d’ingénieur
Pedro Vianna, enseignant universitaire, économiste, poète, homme de théâtre
Pierre Salama, professeur émérite, Université Sorbonne Paris-Nord
Christian Tutin, professeur émérite d’économie, Université Paris-Est Créteil
Roland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie, Université de Strasbourg
Samy Johsua, professeur émérite, Université d’Aix-Marseille
Philippe Enclos, enseignant-chercheur en droit, retraité, Université de Lille
Jean-Paul Bruckert, historien, professeur universitaire émérite, Besançon
Jacques Fontaine, géographe, professeur émérite, Université de Besançon
Silvia Fabrizio-Costa, professeure émérite en langue, littérature et civilisation italiennes, Université de Caen
Djaouidah SEHILI, sociologue, professeure, Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE), responsable du département des sciences humaines et sociales, Centre d’études et de recherches sur les emplois et les professionnalisations (CEREP), Université Reims-Champagne-Ardenne
Martine Cotten, doctorante en sociologie des techniques, Université de Reims Champagne Ardennes
Laurence Proteau, sociologue, Maître de conférences, Université de Picardie/ EHESS/France
Frank La Brasca, professeur retraité, Centre d’études supérieures de la Renaissance de l’Université de Tours
Georges Ubbiali, sociologue, Université de Bourgogne
Serge Aberdam, chercheur à l’INRA, retraité
Nadège Garambois, Maître de conférences, AgroParisTech, Département des sciences économiques, sociales et de gestion, UFR Agriculture comparée et Développement agricole, UMR Prodig
Hubert Cochet, professeur, AgroParistech, UFR Agriculture comparée et développement agricole
Dr Christian Castellanet, agronome et écologue, ancien directeur scientifique du GRET, Nogent-sur-Marne
Isaline Réguer, agronome
Michel Dulcire, chercheur en développement agricole retraité
Florent Maraux, agronome, ancien coopérant au Nicaragua
José Brochier, agronome ancien coopérant au Nicaragua
Laurent Levard, professeur contractuel à l’Université de Paris-Saclay et à l’Institut d’études du développement de la Sorbonne, ancien professeur et chercheur à la UCA
François Doligez, chercheur associé à l’Université de Paris-Pathéon-Sorbonne, ancien coopérant au Nicaragua
Anaïs Trousselle, chercheuse en géographie, ancienne doctorante invitée à l’nstitut Nitlapán (UCA)
Odile Hoffmann, directrice de recherche, géographe à l’Institut de recherche pour le développement (IRD)
Eric Léonard, directeur de recherche à l’Institut de la recherche pour le développement (UMR SENS), Montpellier
Lucile Medina, professeure de géographie, Université Paul-Valéry Montpellier 3, Laboratoire de géographie et d’aménagement de Montpellier (LAGAM)
Jean-Marc Touzard, directeur de recherche, INRAE, Université de Montpellier
Catherine Samary, chercheure en économie politique, membre de l’Association française de recherche sur les Balkans
Jules Falquet, professeure de philosophie, Université Paris 8 – Saint-Denis
Fabien Granjon, sociologue, Université Paris 8
David Dumoulin, sociologue, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine (IHEAL) Université Sorbonne nouvelle
Sébastien VELUT, Professeur de géographie, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine, Université Sorbonne Nouvelle
Juliette Dumont, Chercheure, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine, Université Sorbonne Nouvelle
Mathilde Allain, Chercheure, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine, Université Sorbonne Nouvelle
Capucine Boidin, Chercheure, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine, Université Sorbonne Nouvelle
Carlos Quenan, Chercheur Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine, Université Sorbonne Nouvelle
Marie Laure Geoffray, Chercheure, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine, Université Sorbonne Nouvelle
Laurent Faret, professeur, CESSMA, Université Paris-Cité
Delphine Lacombe, sociologue et politiste, chargée de recherches au CNRS, CEMCA, USR 3337
Natacha Lillo, professeure d’histoire contemporaine de l‘Espagne, Université Paris-Cité
Carlos Agudelo, sociologue associé à l’Université de Paris
Wladimir Andreff, Professeur émérite, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Madeleine Andreff, Maître de conférences, Université de Paris Est Marne la Vallée
Michel Cahen, directeur de recherche émérite du CNRS, Sciences-Po Bordeaux
Pierre Blanc, enseignant-chercheur en géopolitique, Sciences-Po Bordeaux, Bordeaux Sciences agro
Franck Gaudichaud, professeur en histoire de l’Amérique latine, Université Jean-Jaurès Toulouse
Olivier Neveux, professeur, ENS Lyon
Adrien BIDAUD-BONOD, Doctorant en science politique, Université Lumière Lyon 2
Laurent Ripart, professeur à l’Université Savoie Mont Blanc (Chambéry)
Camille Vergnaud, Maîtresse de conférences en Géographie, Université Grenoble Alpes, INSPE / PACTE
Dre. Catherine Bourgeois, chercheuse associée URMIS, Paris-Nice
Dominique Vidal, Professeur, Unité de recherche Migrations et société (URMIS), Université Paris Cité
Maurice Hérin, maître de conférences honoraire, Université du Maine
Daniela García, chercheuse dans le secteur de l’industrie énergétique
Christophe Aguiton, chercheur dans le secteur des télécommunications retraité
Pablo Krasnopolsky, enseignant
Robert March, enseignant, ENSAPVS
Patrick Silberstein, docteur en médecine, éditeur de Syllepse
Dr Christine d’Yvoire-Doligez, médecin pédiatre
Jean Puyade, professeur de langues retraité
Patricia Pol pour le Collectif international du savoir pour tous (IDST)
François Laroussinie, informaticien, Université de Paris-Cité, SNESUP-FSU
Jean Pierre Debourdeau, ancien membre du bureau départemental de la FSU (Côte-d’Or)
Maurice Brochot, responsable départemental (Côte-d’Or) de la FSU
Josette Tract, universitaire, membre du SNESup
Bastien Marchina, professeur de mathématiques, militant au SNES
Philippe Cyroulnik, Critique d’art (AICA)
Guillaume Gaudin, directeur Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (Université Toulouse – Jean Jaurès).
Finlande
Dre. Florencia Quesada Avendaño, professeure associée d’études latino-américaines, Université d’Helsinki
Barry K. Gills, professeur d’études sur le développement global, Université d’Helsinki
Maaria Seppanen, Professeure associée d’études latinoaméricaines, Université d’Helsinki
Guatemala
Ana Silvia Monzón, sociologue
Prof. Simona Violetta Yagenova, FLACSO Guatemala
Carmen Rosa de León-Escribano, sociologue
Honduras
Efraín Aníbal Díaz Arrivillaga, économiste, consultant et enseignant universitaire, UNAH
Miguel Alonzo Macías, enseignant-chercheur, département de sociologie, UNAH
Italie
Giovanni Graziani, Professor of Economics of European Integration, University of Parma
Mexique
Dr. Gilberto López y Rivas, enseignant-chercheur, Institut national d’anthropologie et histoire, Centre régional Morelos
Aida Luz López, Université autonome nationale du Mexique
Dr. Juan Manuel Sandoval Palacios, coordinateur du séminaire permanent d’études chicanas et des frontières, direction d’ethnologie et anthropologie sociale INAH
David Fernández Dávalos, commissaire du mécanisme d’enquête historique de la Commission de la vérité 1965-1990
Víctor Manuel González Romero, ancien recteur général de l’Université de Guadalajara, membre de l’Académie mexicaine des sciences
Verónica Rueda Estrada, Université autonome de l’Etat de Quintana Roo
Raúl Arístides Pérez Aguilar, Université autonome de l’Etat de Quintana Roo
Adela Vázquez Trejo, Université autonome de l’Etat de Quintana Roo
Enrique Joel Burton Mendoza, enseignant, Université autonome de l’Etat de Quintana Roo
Dr. Francisco Javier Güemez Ricalde, enseignant-chercheur, Université autonome de l’Etat de Quintana Roo
Dra. Natalia Armijo Canto, enseignante- chercheuse, Université Autonome de l’Etat de Quintana Roo
Horacio Pablo Espinosa Coria, Université Autonome de l’Etat de Quintana Roo
Emilia Velázquez Hernández, CIESAS Golfo
María Teresa Rodríguez, enseignante-chercheuse, CIESAS-Golfo
Dolores Figueroa Romero, professeure universitaire CONACYT-CIESAS, Mexico
Regina Martínez Casas, enseignante-chercheuse, CIESAS, Mexico
Carolina Rivera Farfán, CIESAS
Xochitl Leyva Solano, CIESAS Sureste y GTCuter Clacso
Sabrina Melenotte, CIESAS/IRD
Delphine Prunier, Institut de recherches sociales, Université nationale autonome du Mexique
Rosa Torras Conangla, Université nationale autonome du Mexique, Mérida, Yucatán
Dra. Eva Leticia Orduña Trujillo, chercheuse du Centre de recherches sur l’Amérique latine et les Caraïbes, Université nationale autonome du Mexique
Dra. Alicia Castellanos Guerrero, UAM
Jorge Alonso, chercheur national émérite
Dr. Mauricio Genet Guzmán Chávez, professeur chercheur titulaire B, programme des études anthropologiques
Dra. Alma Amalia González Cabañas, chercheuse titulaire B, UNAM
Cristóbal Santos Cervantes, ingénieur agronome spécialisé en sociologie rurale, Université autonome de Chapingo
Elisa Cruz Rueda, avocate et anthropologue, professeure chercheuse de l’Ecole de gestion et autodévelopement indigène, Université autonome du Chiapas
Gisela Zaremberg, enseignante-chercheuse du FLACSO
Dra. Mónica Toussaint, enseignante-chercheuse, Institut Mora
Bruno Baronnet, sociologue, Université Veracruzana
Yerko Castro Neira, enseignant-chercheur, département de sciences sociales et politiques, Université Ibéroaméricaine
Carlos Mario Castro, professeur de l’Université Ibéroaméricaine
Cecilia Zeledón, ancienne élève de l’Université Ibéroaméricaine de Puebla
Enrique Lavín, ancien élève de l’Université Ibéroaméricaine CDMX
Dr. Jorge Ceja Martínez, Université de Guadalajara, ancien coopérant au Nicaragua (1984-1985)
Dr. Miriam Cárdenas Torres, Université de Guadalajara, ancienne coopérante au Nicaragua (1984-1985)
Salvador Lazcano Díaz del Castillo, ingénieur civil, consultant dans le domaine de l’ingénierie géotechnique et titulaire d’un master des universités ITESO et panaméricaine de Guadalajara
Dr. Alberto Bayardo Pérez Arce, enseignant, Département d’études sociopolitiques et juridiques, ITESO, Guadalajara
Luis Ignacio Román Morales, enseignant, ITESO, Guadalajara
José Rubén Alonso González, enseignant, Universidad del Valle de Atemajac, (UNIVA), Guadalajara, Jalisco
Elba A. Castro Rosales, professeure et chercheure, Université de Guadalajara
María Eugenia De Alba Muñiz, Politologue, México
Efrén Carrillo L, Ancien élève de la Compagnie de Jésus
Ramón Martínez Coria, président du conseil de direction du Forum pour le développement durable
Rafael Ibarra Garza, Coalition pour la liberté académique dans les Amériques
Luis de Tavira, dramaturge, directeur de théâtre, La Casa del Teatro. A.C., Mexico
Alfonso Castillo S. M., directeur de l’Union des efforts pour la campagne A.C
Gabriela Fenner, Institut de géographie pour la paix
Juan Carlos Núñez Bustillos, journaliste
Fernando Valadez Pérez, psychanalyste
Salvador Alonso, Médecin anesthésiste
José Luis Hernández Ayala, membre du Syndicat mexicain des électriciens
Nicaragua
Cristian Ernesto Medina Sandino, ancien recteur de la UNAN-León y de la UAM
MSc. Marco Aurelio Peña. Économiste, avocat et universitaire. Ancien professeur à l’université Paulo Freire et à l’université catholique Juan Pablo II, chercheur associé au Centre d’Études transdisciplinaires d’Amérique centrale (CETCAM) et membre du conseil d’administration de l’Association Centraméricaine de Philosophie (ACAFI).
Diego, ancien étudiant à la UCA
María Castillo, professeure universitaire en exil
Azahalia Solís Román, avocate, féministe et défenseure des droits humains, en exil
Haydee Castillo, ex-présidente de la Fondation Institut de leadership de Las Segovias - ILLS, et membre de l’initiative des femmes pour la défense des droits humains au Nicaragua, en exil
Pays bas et Aruba
Margreet Zwarteveen, professeure spécialisée dans la gouvernance de l’eau, IHE Delft Institute for Water Education et Université d’Amsterdam
Dr. Julienne Weegels, chercheuse et professeure au CEDLA, Université d’Amsterdam
Irene van Staveren, professeure d’économie pluraliste du développement, Institut international d’études sociales de l’Université Erasmus, Rotterdam
Dr. Max Spoor, professeur émérite, Institut international d’études sociales, Université Erasmus, Rotterdam
Nanneke Winters, professeure associée en migration et développement, Institut international d’études sociales (ISS) - La Haye
Amod Shah, chercheur doctorant, Institut international d’études sociales (ISS).- La Haye
Helena Pérez Niño, professeure associée, Institut international d’études sociales (ISS) - La Haye
Georgina M Gómez, professeure associée sur le développement local, la gouvernance et les politiques de développement, Présidente de l’Association de recherche sur l’innovation monétaire et les monnaies complémentaires.
Luisa González, doctorante au Centre de recherche et de documentation sur l’Amérique latine, Université d’Amsterdam
Marianne Eelens, consultante en santé publique, Aruba
Paraguay
Fernando Masi, Directeur du Centre d’analyse et de diffusion de l’économie paraguayenne - CADEP
Lilian Soto, Groupe de travail du CLACSO “Genre, (in)égalités et droits en tension”
Royaume-Uni
Lyla Mehta, professeure, Institut des études de développement
Suède
Eva Zetterberg, ancienne ambassadrice de Suède au Nicaragua (2003-2008), ancienne vice-présidente du Parlement suédois 1998-2002
Suisse
Stéfanie Prezioso, Professeure d’histoire, Université de Lausanne
Sébastien Guex, Professeur honoraire, Université de Lausanne
Janick Schaufelbuehl, professeure associée, Université de Lausanne
Lene Swetzer, Anthropologue, Institut de hautes études internationales et du développement (Geneva Graduate Institute)
Venezuela
Nelson Rivas, chercheur à l’Observatoire des droits humains de l’Université des Andes
Alexis Mercado, professeur, Université Centrale du Venezuela
Alba Carosio, professeur titulaire, Université Centrale du Venezuela
Hebe Vessuri, Université Centrale du Venezuela