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Guatemala : de la colonisation à la normalisation ?

À l’évidence, l’actualité particulièrement difficile du Guatemala plonge ses racines dans l’histoire tragique du pays. L’histoire lointaine et plus récente. Celle d’avant 1996, année de la signature des « accords de paix », et celle d’après 1996. Si ce découpage binaire frise l’outrance, il a le mérite de mettre en vis-à-vis frontal, d’un côté, une longue période de domination et de ségrégation structurelles – de la colonisation espagnole à l’emprise états-unienne et à « la guerre en terre maya [1] » – et, de l’autre côté, la prétendue phase de « normalisation démocratique » dans laquelle l’Amérique centrale serait entrée à la faveur de la fin des conflits armés entre mouvements révolutionnaires et régimes contre-révolutionnaires.

Une histoire de domination et de ségrégation

L’histoire lointaine du Guatemala rappelle d’abord que les Occidentaux sont nombreux à être allés s’installer dans ce pays, bien avant qu’une part significative des Guatémaltèques ne tentent, ces dernières décennies, de s’en échapper [2]. Comme si, au final, une émigration par le bas, de « gens de peu », venait contrebalancer une immigration par le haut, séculaire celle-là, de nobles et de bourgeois venus nourrir les rangs des oligarchies locales.

À commencer, dès le 16e siècle par les conquistadors espagnols, qui vont mettre sous leur coupe, pendant quelque 300 ans, des territoires habités jusque-là de peuples… préhispaniques. Une mosaïque de groupes ethniques plus ou moins importants (Cakchiquels, Mam, Quichés, Tz’utujils, Itzá…), en mouvement et en interaction plus ou moins conflictuelle eux aussi, que le colonisateur va désormais regrouper, dominer et exploiter sous l’appellation commune d’« Indiens… d’Amérique », puis, au mieux, d’« indigènes » [3].

C’est sous le « Royaume du Guatemala » – ou « Capitainerie générale du Guatemala », elle-même inclue dans la « Vice-royauté de la Nouvelle Espagne » qui couvre aussi le Mexique, la moitié des États-Unis et des Caraïbes, et… les Philippines – que s’est sédimentée la relative unité sociopolitique de l’Amérique centrale « historique », composée du Costa Rica, du Nicaragua, du Honduras, du Salvador et du Guatemala [4]. L’indépendance acquise vis-à-vis de la Couronne espagnole en 1821 par les élites locales « créoles », ces « Blancs nés aux colonies », va ouvrir les « Provinces unies d’Amérique centrale » (1821-1838) d’abord, puis chacun des cinq pays centro-américains, à d’autres appétits, influences et interventions.

Celles des États-Unis au premier chef. La formulation de la « doctrine Monroe » (1823) – du nom du 5e président états-unien – date de l’époque : « l’Amérique aux Américains ! ». Elle vise d’abord à tenir les Européens à distance du continent, mais exprime dans le même temps, par double sens géographique, les visées expansionnistes des États-Unis… d’Amérique. Même s’il faudra attendre les dernières décennies du 19e siècle pour que le nouvel empire donne un caractère colonialiste, au-delà du Mexique, à la prophétie de James Monroe. Et entreprenne de se répandre militairement, politiquement et économiquement sur l’Amérique centrale en particulier, son désormais naturel et éternel « patio trasero » (backyard, arrière-cour).

Plus d’un siècle durant, les États-Unis vont y faire et y défaire les gouvernements, en fonction de leurs propres intérêts dans la région. Les intérêts de leurs entreprises et de leurs marchés. Celui de la banane par exemple, comme élément structurant de l’histoire contemporaine de l’Amérique centrale et de ses « républiques bananières ». Ou comme instrument de pénétration du capitalisme agroexportateur et de consolidation de la position de dépendance économique de l’isthme centro-américain à l’égard du Nord (voir l’excellent documentaire de Mathilde Damoisel, La loi de la banane, Arte, 2017). Celui du café aussi, sous la domination des « grandes familles » des oligarchies nationales, arrivées pour partie d’Europe entre 1850 et 1910. La communauté allemande guatémaltèque, surreprésentée à la tête de ce secteur d’exportation, en constitue sans doute l’exemple le plus visible.

La United Fruit Company (UFC), fondée en 1899 et rebaptisée Chiquita en 1989 pour masquer sa mauvaise réputation, va aller jusqu’à contrôler 75% du commerce mondial de la banane et… 65% des terres agricoles du Guatemala ! Au début des années 1950, à la tête d’un de ces gouvernements aux visées national-développementalistes qu’a connus l’Amérique latine de l’après deuxième guerre mondiale, le président guatémaltèque Jacobo Arbenz osera jeter les bases d’une « réforme agraire ». Réforme qui allait inévitablement affecter les affaires de la multinationale fruitière. Mal lui en prit, il sera renversé en 1954 par un coup d’État fomenté par la CIA états-unienne – dont le directeur était actionnaire de l’UFC – et remplacé par un régime militaire… qui se maintiendra au pouvoir pendant plus de trente ans.

Les stratégies réformistes étant barrées par les oligarchies, les militaires et les États-Unis, des mouvements révolutionnaires vont émerger dans la région, pour tenter de renverser l’ordre des choses. Les guérillas du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) au Nicaragua, du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN) au Salvador, de l’Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG) au Guatemala vont défier les pouvoirs établis. Et ces derniers vont riposter au-delà de toute proportion, se rendant coupables de la mort de plus de 90% des centaines de milliers de victimes humaines, surtout civiles (et mayas au Guatemala ; massacres qualifiés d’« acte de génocide » par l’ONU), ainsi que du déplacement interne et externe de millions de Centro-Américain·es.

Seul le FSLN va parvenir à ses fins, en renversant en 1979 à Managua la dictature de la dynastie Somoza. Mais les États-Unis des présidents Ronald Reagan et George Bush, relayés au Guatemala par l’armée nationale, vont se prémunir militairement, sur fond de guerre froide aigüe mais finissante, d’une « contamination communiste » de l’Amérique centrale par effet domino. Pour, dans la foulée – l’URSS s’étant effondrée entretemps –, amener les révolutionnaires à accepter de quitter le pouvoir (au Nicaragua en 1990) ou à signer des « accords de paix » avec les autorités officielles (au Salvador en 1992, au Guatemala en 1996).

Las, la quasi non-application de ces accords de paix va laisser intactes les causes des conflits armés et de cette première grande explosion de l’émigration centro-américaine. L’ONU elle-même en fait état, notamment dans son rapport « Guatemala, memoria del silencio » (Commission pour la clarification historique, UNOPS, 1999). « L’injustice structurelle, la fermeture des espaces politiques, le racisme, l’approfondissement d’un cadre institutionnel excluant et antidémocratique, ainsi que la réticence à promouvoir des réformes substantielles » sont, à ses yeux (et aux nôtres), les facteurs qui déterminent en profondeur tant l’origine des mouvements révolutionnaires et des confrontations passées que le mécontentement social et l’exode actuels. Mécontentement social et exode qui ne vont donc pas s’interrompre avec le désarmement des guérillas. Au contraire.

La « normalisation démocratique », un basculement ?

Ce que les politologues appellent « la normalisation démocratique » de l’Amérique centrale et du Guatemala en particulier, au sortir des dictatures militaires et des guérillas révolutionnaires, s’apparente au double processus de libéralisation politique et économique que traverse l’ensemble du continent à la fin du siècle dernier. Avec des résultats décevants, particulièrement au Guatemala.

Sur le plan politique d’abord. Si la fin de la guerre est un acquis de la période, la démocratisation ne sera, elle, que de façade. Formelle, superficielle, électorale. Et encore. La faiblesse des institutions, « ajustées structurellement » par les politiques du Consensus de Washington – privatisations, libéralisation, dérégulation –, est patente. Accointances renouvelées entres élites politiques et économiques, persistance des dominations oligarchiques, pouvoirs néopatrimonialistes et dérives criminelles diverses.

Volatilité politique record, également : les dix élections présidentielles tenues au Guatemala depuis le retour d’un pouvoir civil ont accouché de présidents issus de dix partis différents (!), mais invariablement soutenus – sauf sans doute pour le dernier, l’inattendu Bernardo Arévalo, élu en 2023 [5] – par l’un ou l’autre secteur de l’oligarchie et des forces armées. La tenue même de ces rendez-vous électoraux fait problème. Des règles viciées, des candidatures empêchées, des registres douteux, des taux de participation fragmentaires, des campagnes d’achat de votes, des populations délaissées, des comptages sous influence… Ensuite, chaque nouvelle administration assure, à quelques inflexions près, la continuité conservatrice et (ultra)libérale des politiques nationales et l’absence d’options de changement mobilisatrices, ruinant le sens démocratique des « alternances » électorales.

« Le pacte des corrompus », c’est de cette sentence sans équivoque que les organisations sociales guatémaltèques qualifient depuis quelques années déjà, la collusion d’intérêts économiques, politiques et militaires puissants qui occupe la tête de « l’État-butin » et assure l’impunité de ses forfaits mafieux par l’épuration des institutions judiciaires. Les ficelles sont tellement grosses, les irrégularités tellement visibles, les compromissions avec le « crime organisé » tellement indéniables, que la « communauté internationale » elle-même, Washington en tête, fait régulièrement état de ses « vives préoccupations ». Seule, le temps d’une parenthèse entamée en 2007, la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG) est parvenue à secouer le cocotier – en investiguant et condamnant plusieurs hauts dignitaires –, avant de se voir, dix ans plus tard, expulsée du pays puis dissoute par le président Jimmy Morales.

Sur le plan économique, l’essentiel des exportations du pays provient encore et toujours de l’antédiluvien modèle d’exploitation des sols et des sous-sols, qui s’est singulièrement renforcé depuis le début du millénaire, à la faveur de la croissance chinoise, sur tout le sous-continent. Aux mains de quelques dizaines de grandes sociétés nationales ou étrangères, l’agrobusiness guatémaltèque alimente le marché mondial en café, bananes, sucre, cardamome, biocarburants..., tandis que le secteur extractif le fournit en argent, zinc, or, nickel, etc. La valeur des produits agricoles exportés chaque année a été multipliée par quatre entre 2000 et 2015, celle des produits miniers par huit ! Avant une nouvelle chute, suivie d’une fluctuation des cours internationaux ces dix dernières années.

La puissante industrie textile et le tourisme complètent la forte extraversion de l’ordre économique guatémaltèque, tandis qu’une part majoritaire des populations rurales vit d’une agriculture de subsistance, et les autres, urbains et ruraux confondus, des services (commerce, communication, finance, enseignement, santé…), de la construction ou, pour l’essentiel d’entre eux, de l’activité informelle (petits boulots et trafics en tout genre). Activité informelle qui, à elle seule, concerne 70% de la population active. La fiscalité faible et régressive – la plus accommodante du continent, en particulier pour le capital et les investisseurs privés – ne permet pas à l’État national de corriger les très fortes disparités, en finançant par exemple des politiques redistributives dignes de ce nom.

Résultat sur le plan social : les inégalités de patrimoine et de revenus demeurent au Guatemala parmi « les plus hautes du monde », d’après le Programme des Nations unies pour le développement (https://www.undp.org/). Le pays serait aussi le seul du continent américain à ne pas avoir enregistré de diminution de la pauvreté durant la période de cours élevés des matières premières exportées (2000-2015), selon la Commission économique pour l’Amérique latine (https://www.cepal.org/). Au contraire même, elle y aurait augmenté de 7%, pour atteindre en 2017, 66,7% des Guatémaltèques. Et 86,6% des seuls indigènes, nouvelle manifestation chiffrée de l’« apartheid de fait » qui tend à prévaloir. D’après l’Unicef, près d’un enfant sur deux souffre de dénutrition chronique au Guatemala – le 4e pire résultat au monde –, dans ce pays pourtant très riche en ressources naturelles, qui pourrait nourrir aisément plusieurs fois l’ensemble de sa population.

Autres effets, environnementaux cette fois, de ce modèle de développement inégalitaire et insuffisamment régulé : la contamination des sols, de l’eau et de l’air, la dégradation de la biodiversité et, bien sûr, la déforestation du territoire au taux alarmant d’environ 2% l’an. Pour le Programme des Nations unies pour l’environnement et le ministère guatémaltèque des questions environnementales, le déboisement accéléré du Nord du pays est principalement dû « à l’extension des zones d’élevage, aux plantations de palmiers à huile et à la prospection minière et pétrolière ». Les forêts couvrent aujourd’hui moins de 30% du territoire, pour plus de 40% au début de ce siècle. Certes, la réglementation écologique existe sur papier, mais « la faiblesse des institutions conjuguée à la soif de profits » accroissent « la vulnérabilité socio-environnementale du Guatemala aux impacts du changement climatique et aux catastrophes naturelles » [6].

Sur les « questions de société », le bilan n’est pas plus encourageant. Dans un contexte religieux où les Églises évangéliques, plutôt conservatrices, rivalisent désormais de popularité avec une Église catholique plutôt traditionnaliste, les politiques familiales, sanitaires, éducatives, etc. sont à l’unisson. La culture dominante, résolument patriarcale, reste empreinte d’un machisme et d’un sexisme dévastateurs. La domination masculine sur les femmes connaît peu de failles, sans parler du sort des homosexuel·les, en dépit de l’activisme de plusieurs organisations sociales qui rament à contrecourant.

Le tout s’opère dans un climat de violence extrême, débridée, produit de la petite et de la grande criminalité organisée. Les gangs ou le narcotrafic se disputent les quartiers, les allégeances et les influences, alimentant chez les politiques une surenchère ultrasécuritaire et autant de serments anticorruption… dont l’inopérance apparaît aussitôt, faute de moyens, d’éthique et de « monopole de la violence légitime ». Tout au long des années 2010, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, l’ONUDC, a parlé du « Triangle Nord » de l’Amérique centrale (composé du Salvador, du Honduras et du Guatemala) comme de « la région la plus dangereuse au monde », en raison surtout de ses « taux d’homicides intentionnels » record.

Les chiffres ont quelque peu diminué ces derniers temps, mais, on l’aura compris, l’insécurité physique, sociale, environnementale ou politique réelle ou ressentie par les Guatémaltèques reste le ressort premier de la nécessité de fuir le pays, d’émigrer. En 2021, selon le ministère des affaires étrangères du Guatemala (https://www.minex.gotb.gt), officiellement donc, près de 3 millions de nationaux vivaient aux États-Unis, environ 18% de la population totale. Et les tentatives de traverser le Mexique et de franchir sa frontière Nord, aussi dangereuses et aléatoires soient-elles, n’ont pas diminué sous la présidence Biden…

Des espoirs de changement ?

Reste une question. Pourquoi la société civile organisée, pourquoi les mouvements sociaux guatémaltèques n’ont-ils pas réussi dans l’après-1996 à inverser l’ordre des choses ou, pour le moins, à infléchir les orientations confiscatoires des grandes décisions nationales ? Existe-t-il d’ailleurs au Guatemala des forces sociales progressistes, porteuses des intérêts des « majorités minorisées », capables de peser dans les rapports de force ? De brider l’oligarchie locale, de jouer sur ses rivalités internes, de subordonner le pouvoir de l’armée au bien commun, de réguler les appétits des investisseurs extérieurs ?

Dans l’état des résistances qu’elle dressait en 2017 pour le Centre tricontinental, Simona Yagenova de la Faculté latino-américaine des sciences sociales à Guatemala Ciudad ne péchait pas par optimisme : « La classe dominante guatémaltèque a pris l’habitude d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour empêcher les peuples de s’emparer des rênes de l’État-nation, pour y construire une société juste et démocratique. Si d’importantes luttes se déploient face aux contradictions systémiques, elles manquent d’une perspective stratégique commune et de synergies suffisantes pour affronter avec succès les différentes composantes du modèle hégémonique. » [7] À la décharge de ces luttes, il convient de rappeler que les séquelles des années de guerre en matière de clivages politiques, de fractionnements culturels, de dispersion sociologique et de ralliements hétéronomes restent très prégnantes [8]. Et retardent de facto l’émergence d’une « expression politique autonome », alternative et fédératrice des revendications des populations indigènes et des secteurs populaires.

Bref, près de trois décennies après la signature d’« accords de paix » – aux ambitions sociales pourtant tempérées – entre les belligérants d’hier, force est de reconnaître que la société guatémaltèque s’érige toujours en triste parangon, presque caricatural, de discriminations, d’asymétries et de violence. En cause, une économie nationale – la plus forte d’Amérique centrale (!) – et des choix politiques qui privilégient, objectivement et de longue date, les intérêts d’une minorité. Au détriment de l’intérêt général, de l’équité sociale et du respect de la biodiversité. L’élection inattendue de Bernardo Arévalo en 2023 et son investiture à la présidence en janvier 2024, que l’administration sortante a tenté d’empêcher jusqu’à la dernière minute, vont-elles changer la donne ? Les promesses « social-démocrates » du nouveau mandataire auraient pu le laisser espérer, si ses marges de manœuvre n’avaient été aussi restreintes [9].


Notas

[1Lire Y. Le Bot, La guerre en terre maya – Communauté, violence et modernité au Guatemala, Paris, Karthala, 1992.

[2Lire Centre tricontinental, Fuir l’Amérique centrale, Paris/Louvain-la-Neuve, Syllepse, 2022.

[3E. Torres-Rivas (dir.), Historia general de Centroamérica, tomes I à VI, Madrid, Siruela-Flacso, 1993.

[4L’actuel État du Chiapas, frontalier du Guatemala, en fait alors également partie, avant de rejoindre le Mexique par référendum en 1824, trois ans après la dislocation de l’empire espagnol. L’actuel Belize, au Nord-Est du Guatemala, longtemps disputé entre la Grande-Bretagne et l’Espagne, rebaptisé Honduras britannique en 1862, n’obtiendra son indépendance de Londres qu’en 1981, mais reste membre du Commonwealth et… distinct du Guatemala qui aurait aimé le récupérer.

[5B. Duterme, « Au Guatemala, la tenue même des élections pose un problème », Le Monde, 26 juillet 2023.

[6Programa de las Naciones Unidas para el Medio Ambiente y Ministerio de Ambiente y Recursos Naturales, Informe National del Estado del Ambiente, www.unenvironment.org, Guatemala, 16 septembre 2017.

[7S. Yagenova, « Guatemala : contradictions systémiques et nouveau cycle de lutte populaire », in État des résistances en Amérique latine, Paris, CETRI/Syllepse, 2018.

[8B. Duterme, « Guatemala/Bolivie : gauches sociales et politiques dans deux pays à majorité indigène », in Les violences génocidaires au Guatemala, une histoire en perspective, Paris, L’Harmattan, 2012.

[9B. Barreto, « Arévalo frente al Estado paralelo de Guatemala », No Ficción, 19 septembre 2024 ; M. Faujour, « Au Guatemala, le grand ménage a commencé », Le Monde diplomatique, juin 2024.


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